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Étiquette : saint-gilles

Baignade interdite jusqu’à nouvel ordre aux Roches Noires

Saint-Gilles-les-Bains subit un phénomène météorologique dangereux : la houle. Pour cette raison, la baignade sera interdite dans la région des Roches Noires et de Boucan Canot. Il en va de même pour les activités nautiques. Cette interdiction commencera dans l’après-midi du 11 août 2021.

Drapeau rouge hissé sur la plage de Saint-Gilles

Toutes les mesures nécessaires seront prises pour interdire à tout le monde de fréquenter la plage durant ce train de houle. Ainsi, tous les filets de sécurité seront retirés dans la ville de Saint-Paul afin de dissuader les baigneurs. En même temps, on hissera le drapeau rouge à la place du drapeau vert. Des panneaux interdisant la baignade seront installés un peu partout. De même, toutes activités nautiques seront interdites jusqu’à nouvel ordre. Et ce dans le but de garantir la sécurité de tout un chacun dans la ville de Boucan et des Roches.

Il est aussi à noter que la piscine de Boucan Canot sera fermée à cause d’un niveau d’eau trop faible.

Baignade interdite à Saint-Gilles Les Bains, jusqu’à quand ?

Il est encore difficile de donner une date précise pour la levée de toutes ces interdictions. Nous savons tout simplement que le public pourra reprendre leur activité estivale favorite dès que les filets seront remis à leur place aux Roches Noires et Boucan Canot.

Mais pourquoi faire attention à la houle ?

La houle est une formation sous-marine créée au large grâce au vent. Elle devient visible une fois qu’elle se rapproche de la côte afin de constituer les vagues. Son niveau de danger est plus ou moins important selon son envergure. En effet, plus la houle est puissante, plus les vagues formées sont énormes. C’est là que résident tous ses dangers.

Le drapeau ou la flamme de couleur rouge est mis en place dès qu’une houle se présente aux larges. Ceci permet d’indiquer à tous les usagers qu’il devient dangereux de fréquenter la mer. Ce drapeau remplace souvent celui de couleur verte, qui indique au contraire que la mer est bien propice à la baignade en toute sécurité.  En revanche, il arrive aussi que la flamme orange soit hissée afin d’informer que la baignade en ces lieux est dangereuse, mais permise.

Une opération nettoyage lancée par les restaurateurs à la veille de leur ouverture 

Le Préfet de La Réunion autorise la réouverture des restaurants pour ce mardi 10 août. Pour se préparer à cette réouverture et apporter leur contribution dans la protection de l’environnement, les établissements situés à Saint-Gilles Les Bains se sont donné la main pour nettoyer la plage.  

Un rendez-vous des restaurateurs et de leurs employés 

Aujourd’hui, à la veille de la réouverture des restaurants à La Réunion, les restaurateurs de Saint-Gilles-les-Bains ont invité leurs employés à se retrouver sur leur lieu de travail pour une grande opération bénévole de nettoyage de la plage. Qu’ils soient serveurs, barmen, cuisiniers ou encore plongeurs, ils ont répondu à cet appel. Pour ces employés, ce rendez-vous « nettoyage » leur a également permis de sortir de chez eux, de se rendre utiles et de retrouver les collègues.

Le nettoyage de la plage : une action attendue

Cette période de mise au chômage partiel n’a pas été facile pour les restaurateurs. Motivés par la reprise du travail, ils se sont activés pour nettoyer la plage. Ces nettoyeurs bénévoles avaient les sacs poubelles bien remplis. D’ailleurs, dans ces sacs, on retrouvait un peu de tout. Par exemple : des déchets verts, des brosses à dents, des bouchons, des bouteilles, des pailles ou encore des canettes. 

Cette opération de nettoyage par les restaurateurs n’est d’ailleurs pas passée inaperçue auprès des promeneurs. Par exemple, voici le témoignage d’un passant : «J’espère qu’ils auront un retour positif avec les clients et les touristes. C’est une action citoyenne…». 

Une opération de nettoyage, un geste pour l’environnement 

C’est un restaurateur sur cette plage, Olivier Le Telbec qui est à l’initiative de cette opération. Lorsqu’il a exposé son idée, ses amis restaurateurs l’ont suivi sans aucune hésitation. Selon lui, il n’a pas été si compliqué de réaliser cette idée. En effet, il s’agit ici d’un geste pour l’environnement. 

L’objectif de cette opération est de montrer aux autorités que les restaurateurs sont également soucieux de l’environnement. Olivier Le Telbec explique : au lieu de se mettre à l’arrêt comme le souhaite le gouvernement, lui et ses amis ont voulu donner un peu de leur temps à l’environnement.

Lagon de l’Hermitage : une troisième murène retrouvée morte, une situation inquiétante

La Réserve Marine de La Réunion rapporte que trois murènes ont été retrouvées mortes dans le lagon de l’Hermitage.

Elle s’est penchée sur ces cas et elle n’a pas su déterminer les causes de décès de ces spécimens. Qu’est-ce qui frappe les murènes du lagon ?

Trois décès de murènes en une semaine

Le 12 mai dernier, les maîtres nageurs sauveteurs de l’Hermitage Village ont décidé de contacter la Réserve Marine de la Réunion pour leur signaler la mort de deux murènes. Ces deux spécimens ont été retrouvés dans la semaine à deux jours d’intervalle seulement. La première a été une murène léopard de 1,60 mètre de long et de plus de 13 kg. Le second décès a été une murène à tache noire de 80 cm de long et de deux kilos. Ces deux bêtes ont été retrouvées dans le lagon de l’Hermitage. La dernière murène qui a été retrouvée morte est une murène vipère faisant 80 cm de long et deux kilos. Elle s’est échouée du côté de la Pointe des Aigrettes à Grand Fond à Saint-Paul samedi 15 mai.

Les murènes mortes transportées au laboratoire de la Réserve Marine

Pour les deux premiers décès, des agents de la Réserve Marine réunionnaise sont descendus sur place pour constater les faits. Ils sont venus à deux jours d’intervalle pour récupérer ces murènes et à première vue, ces grosses bêtes n’avaient rien. C’est ce qui a été confirmé après les premières analyses au laboratoire : ces murènes n’ont pas de blessures apparentes et on ne peut pas dire qu’elles ont été tuées suite à une pêche au harpon ou à la ligne. Ça a également été le cas pour la troisième murène.

Comme ces murènes étaient déjà en état de décomposition avancée, la Réserve Marine n’a pas pu pousser loin ses recherches. En effet, il a été impossible de faire des analyses bactériologiques. Donc, jusqu’ici, il n’y a pas d’explication sur la raison des décès de ces spécimens.

La Réserve Marine impuissante

Sans explication sur les décès de ces murènes, la Réserve Marine a déjà lancé un appel à témoin. Cet appel est particulièrement adressé à son « réseau d’observateurs ». Elle veut vérifier si d’autres murènes n’auraient pas échoué dans le secteur. Toutes les informations seraient les bienvenus sur info@reservationmarinereunion.fr pour tenter d’avoir une explication sur la situation. 

Saint-Gilles les Bains : le Collectif pour la défense du Domaine public maritime se bat pour la réouverture des chemins pêcheurs

À Saint-Gilles Les Bains, l’association ADDPME ou Collectif pour la défense du Domaine public maritime ne se tait plus. Après avoir milité dans l’affaire des paillotes de l’Hermitage, elle fait maintenant entendre son avis sur les « chemins pêcheurs ». Pour elle, il s’agit de privatisations illégales par les propriétaires des villas situées près de la plage de Saint-Gilles. En désaccord avec cette situation, cette association se bat pour la réouverture des chemins pêcheurs.

Qui est cette association ?

Aujourd’hui, c’est sous le nom de « Collectif pour la défense du Domaine public maritime » que l’ADDPME ou « Agir pour la défense du domaine public maritime et de l’environnement » œuvre. Cette association regagne maintenant la côte auprès des Réunionnais pour la lutte qu’elle mène pour la réouverture des chemins pêcheurs.

Cependant, en 2018, l’association a milité pour la destruction des paillotes qui se sont installées illégalement dans la zone des 50 pas géométriques des plages. À cette époque, elle a collaboré avec le Koléktif Union Rényoné Résponsab ou le KURR. On se rappelle encore de l’attaque à coup de masse aux clôtures de trois paillotes.

Une autre lutte qui devrait se dérouler sans encombre

Aujourd’hui, c’est dans une autre situation que l’ADDPME fait entendre sa voix : la restauration des « chemins pêcheurs » ou des « servitudes de passage transversales au rivage de la mer ». Pour cette lutte, l’association souligne bien le fait qu’elle veut la mener sans encombre, plus précisément sans heurt. En aucun cas, ses membres ne vont tenter ou passer à une action illégitime ou violente pour ouvrir un chemin pêcheur.

Une action portée à la connaissance des pouvoirs publics

Face à cette lutte et n’ayant pas oublié l’incident de l’événement en 2018 menée en partie par l’ADDPME, les riverains habitants près de ces chemins pêcheurs obstrués ou privatisés s’inquiètent de leur confort et de leur tranquillité de vie. 22 mai que les pouvoirs publics. 

D’ailleurs, un courrier officiel a été adressé à Madame La maire de Saint-Paul, Huguette BELLO. D’autres autorités et élus ont également eu cette lettre. Et notemment, la compagnie de la gendarmerie de La Réunion, le ministre de la Transition écologique, le Préfet de la Réunion, les sénateurs et les députés de la Réunion, les procureurs de la République de Saint-Denis et de Saint-Pierre.

C’est avec eux que l’association veut collaborer pour mener à bien cette mission de réouverture des chemins pêcheurs. En effet, ceci apparaît légal si on se réfère à la législation réunionnaise pour la défense de l’environnement. L’ADDPME a adressé une requête d’ouverture d’enquête sur l’obstruction et la privatisation de ces chemins pêcheurs. Elle cite en particulier cinq passages localisés dans la Rue des Brisants et à Grand Fond. 

Gestion du port de Saint-Gilles : fin de la bataille entre la Chambre de commerce et le TCO

C’est en septembre 2019 que le Territoire de la côte ouest (TCO) a repris la gestion du port de Saint-Gilles-les-Bains à la Réunion. Avant cette date, c’est la Chambre de Commerce et de l’Industrie locale qui s’en occupaient. À l’époque, ce changement de gestionnaire n’a pas été bien reçu. Ce fut alors le début d’un grand combat qui a récemment pris fin, vers la fin du mois d’avril suite à un accord à l’amiable entre les deux parties.

Une réclamation de plus de 10 millions d’euros par la CCIR

Le bras de fer entre le gestionnaire historique et le nouveau gestionnaire du port de Saint-Gilles-les-Bains n’a pas été de tout repos. La Chambre de Commerce et de l’Industrie de la Réunion a réclamé au TCO un chèque de plus de 10 millions d’euros pour la réhabilitation du port. Pour le TCO, ce montant a été un vrai coup de massue, vu qu’à l’époque où cette entité était gestionnaire, aucune réhabilitation n’a été réalisée. À côté, le TCO recevait également des plaintes du désengagement de la CCIR. Face à cette réclamation, le TCO a demandé une expertise judiciaire pour analyser l’état des lieux. Le bras de fer entre les deux parties s’est encore renforcé avec l’annonce de la fin des Autorisations d’occupation temporaire qui aurait dû prendre fin le 31 décembre 2021.

29 avril 2021, fin du combat

Alors que les deux parties étaient dans une impasse, la situation a pris un nouveau tournant. Le jeudi 29 avril dernier, le TCO représenté par Ibrahim Patel et la CCIR représentée par Emmanuel Séraphin se sont présentés ensemble lors d’une conférence de presse. Ils ont annoncé que les deux collectivités ont trouvé un « accord amiable » et « gagnant-gagnant » sur la gestion du port Saint-Gilles, ce qui peut être défini comme la fin d’une longue bataille juridique. D’ailleurs, lors de la conférence de presse, ces deux représentants ont parlé de concessions réciproques et d’engagements mutuels pour mettre fin définitivement à ces désaccords survenus.

Un accord « gagnant-gagnant »

Dans les grandes lignes de cet accord, le TCO a accepté de verser à la Chambre de Commerce et de l’Industrie deux millions d’euros pour le transfert des équipements du port au TCO. Cette collectivité a également retiré toutes les procédures judiciaires et administratives lancées à l’encontre de la CCIR devant la Cour Administrative d’Appel de Bordeaux.

De son côté, pour régler l’affaire, la Chambre de Commerce et l’Industrie locale ne cherchera plus à contester la réception par le TCO des redevances d’occupation domaniales dues par les amodiataires. Elle abandonnera également tous les recours dans les procédures judiciaires et administratives.

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