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Saint-Gilles les Bains : le Collectif pour la défense du Domaine public maritime se bat pour la réouverture des chemins pêcheurs

À Saint-Gilles Les Bains, l’association ADDPME ou Collectif pour la défense du Domaine public maritime ne se tait plus. Après avoir milité dans l’affaire des paillotes de l’Hermitage, elle fait maintenant entendre son avis sur les « chemins pêcheurs ». Pour elle, il s’agit de privatisations illégales par les propriétaires des villas situées près de la plage de Saint-Gilles. En désaccord avec cette situation, cette association se bat pour la réouverture des chemins pêcheurs.

Qui est cette association ?

Aujourd’hui, c’est sous le nom de « Collectif pour la défense du Domaine public maritime » que l’ADDPME ou « Agir pour la défense du domaine public maritime et de l’environnement » œuvre. Cette association regagne maintenant la côte auprès des Réunionnais pour la lutte qu’elle mène pour la réouverture des chemins pêcheurs.

Cependant, en 2018, l’association a milité pour la destruction des paillotes qui se sont installées illégalement dans la zone des 50 pas géométriques des plages. À cette époque, elle a collaboré avec le Koléktif Union Rényoné Résponsab ou le KURR. On se rappelle encore de l’attaque à coup de masse aux clôtures de trois paillotes.

Une autre lutte qui devrait se dérouler sans encombre

Aujourd’hui, c’est dans une autre situation que l’ADDPME fait entendre sa voix : la restauration des « chemins pêcheurs » ou des « servitudes de passage transversales au rivage de la mer ». Pour cette lutte, l’association souligne bien le fait qu’elle veut la mener sans encombre, plus précisément sans heurt. En aucun cas, ses membres ne vont tenter ou passer à une action illégitime ou violente pour ouvrir un chemin pêcheur.

Une action portée à la connaissance des pouvoirs publics

Face à cette lutte et n’ayant pas oublié l’incident de l’événement en 2018 menée en partie par l’ADDPME, les riverains habitants près de ces chemins pêcheurs obstrués ou privatisés s’inquiètent de leur confort et de leur tranquillité de vie. 22 mai que les pouvoirs publics. 

D’ailleurs, un courrier officiel a été adressé à Madame La maire de Saint-Paul, Huguette BELLO. D’autres autorités et élus ont également eu cette lettre. Et notemment, la compagnie de la gendarmerie de La Réunion, le ministre de la Transition écologique, le Préfet de la Réunion, les sénateurs et les députés de la Réunion, les procureurs de la République de Saint-Denis et de Saint-Pierre.

C’est avec eux que l’association veut collaborer pour mener à bien cette mission de réouverture des chemins pêcheurs. En effet, ceci apparaît légal si on se réfère à la législation réunionnaise pour la défense de l’environnement. L’ADDPME a adressé une requête d’ouverture d’enquête sur l’obstruction et la privatisation de ces chemins pêcheurs. Elle cite en particulier cinq passages localisés dans la Rue des Brisants et à Grand Fond. 

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