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Introduction à la Taromancie

L’histoire démontre amplement l’intérêt que le Tarot a suscité parmi nombre d’esprits brillants. Pierre te Marie Curie ou encore Einstein, dont personne ne peut mettre en doute les talents scientifiques exceptionnels utilisèrent pratiquement toute leur vie le Tarot.Un autre grand scientifique de l’âme Karl Jung, étudia pendant des décennies le Tarot.
Il était sensible au fait que ces mystérieuses « cartes », venant du fond des âges apportaient, encore aujourd’hui aux hommes modernes un enseignement précieux sur leur devenir.
N’oublions pas non plus qu’un des êtres parmi les plus extraordinaires de l’histoire Humaine Napoléon I° tira toute sa vie le Tarot.

La Tarologie

Néanmoins, les variantes sont multiples et traduisent une dérive au fil des siècles par rapport à une connaissance ésotérique complète originelle. Chaque maître Cartier avait ses secrets, connaissait une partie de la tradition et conservait sur ses jeux quelques symboles et quelques codes de ce qui avait été un jeu parfait originel.On retrouve ainsi un œuf sur la Papesse de Suzanne Bernardin, mais pas sur le Tourcaty et un œuf sur l’Empereur du Conver, mais pas sur le Suzanne Bernardin. Or une simple étude fait apparaître clairement que les deux symboles étaient forcément présents sur le Tarot Originel. C’est la maison Camoin, successeur de Conver en 1861, qui recueillit l’ensemble de la tradition, en récupérant au 19ème siècle le patrimoine culturel et les moules d’imprimerie, des autres Maître Cartier Marseillais.

Depuis la maison Camoin est restée le dernier et unique Maître Cartier à Marseille depuis un siècle et demi vers 1880, elle comptait 300 ouvriers. S’il à existé des jeux ayant la même configuration que le Tarot de Marseille en Italie, la plupart des historiens s’accordent à penser que les graphismes spécifiques du Tarot de Marseille doit être originaire de France. Les plus vieux exemplaires de Tarot de Marseille français sont le Noblet (Paris 1660) et le François Chosson (Marseille1672).

Seul le François Chosson est un jeu véritablement élaboré suivant le canon commun de Marseille, car le Noblet est très simpliste.
C’est le jeu de Nicolas Conver(Marseille 1760) qui est le jeu le plus parfait, tant par la pureté des figurent et la précision géométrique des traits que par le respect de certain codes secrets. Nicolas Conver pris sa tradition des anciens maîtres dont François Chosson lui-même s’inspira.

Dans le Chosson, l’absence de quelques symboles indispensables à la cohérence de l’ensemble prouve de manière indispensable que celui-ci n’est pas le jeu originel. Bien au contraire, l’étude de l’ensemble des jeux connus du grand Public montre qu’au 17ème et 18ème siècle, le Tarot de Marseille est un jeu qui à déjà plusieurs siècles derrière lui. En effet de nombreux symboles évidents qui faisaient partie d’un tout originel sont déjà oublié à cette époque et ne subsistent plus que comme bizarrerie recopiées sur certains jeux uniquement.

La maison Camoin conserva les précieux moules en bois de Nicolas Conver gravé en 1760. Ce dernier vestige des auteurs du Tarot de Marseille sur le symbolisme fondé sur le Nombre d’Or. Les moules sont exposés dans le cadre de la Donation Camoin à la maison Diamantée à Marseille. Y sont également exposés des moules de François Tourcaty, Amphoux et Arnoux. On pense qu’il a dû exister au XVIIème siècles plusieurs centaines de milliers de jeux de Tarot et ce uniquement en France. Pourtant, il ne subsiste que quelques jeux. Il est donc très difficile d’affirmer que le Tarot est apparu à la même époque que les derniers jeux retrouvés.

Les théories foisonnent dans un domaine où la connaissance historique ne suffit pas, dans la mesure où les codes symboliques sont apparemment tous oublié. Or, une comparaison de la migration des symboles est indispensable pour faire une étude correcte de l’origine du Tarot étant donné le peu de jeux qui sont parvenus jusqu’à nous. Cette connaissance étant jalousement gardée, il est probable que de nouvelles recherches restent à entreprendre. Il a existé plusieurs styles de Tarot de Marseille. On retrouve des styles légèrement différents dont quelques exemples sont le jeu de Jean-Pierre Payen (Avignon) le jeu de Gerger (Besançon) le jeun de Jean Noblet ( Paris).

La définition du Tarot de Marseille, traduit un ensemble de 78 cartes avec 31 Arcanes, plus le Mat et les Allé godes que nous connaissons aujourd’hui, plus ou moins bien dessinées. Le style particulier que Nicolas Conver a grandement contribué à perpétrer, à quelques choses en plus. L’ensemble des traits ne donne pas une impression de hasard ou de brouillon comme dans les autres styles que nous avons évoqués.

Tout est structuré et mesuré. Rien n’est laissé au hasard. Cela est dû au fait que les dessins des cartes sont construit autour de points qui ont été fixés au préalable sur la cartes selon une technique géométrique que les romans utilisaient aussi. Ces constructions géométriques sont basées sur le Nombre d’or. Un excellent exemple en est la Vallet  de Bâton, qui représente lui-même un personnage dans la position du géomètre qui mesure à l’aide de son bâton gradué. C’est cette connaissance des symboles cachés au milieu des dessins de cette géométrie sacrée qui fait la différence entre des jeux réalisés par des Maîtres Cartier de l’époque initié à cette symbolique. Toutefois, ce qui est le plus frappant et que l’on ne retrouve  pas aujourd’hui de jeu ancien ayant la totalité des symboles et des codes. Or l’existence de ces codes fait clairement comprendre qu’il existait un Tarot originel comprenant l’ensemble des symboles.

Les plus anciens jeux connus sont, les Tarot de Visconti et de Visconti-Sforza, peints pour des familles royales, auraient été copiés sur un Tarot populaire originel dont les symboles auraient été épurés pour ne pas choquer les nobles. Le Tarot Populaire originel, aujourd’hui disparu, aurait refait surface plus tard en tant que Tarot de Marseille. Ces jeux Populaires fabriqués avec du matériel bon marché ne méritaient guère d’être conservés. Quand il n’était pas jeté dès qu’une carte manquait ou qu’ils étaient trop usés, ils étaient la plupart du temps recyclés en carte de visite, ce qui expliquerait l’absence de jeux anciens à cette époque.

Du XVème, du XVIème et du XVIIème siècle, il ne reste que quelques jeux de cartes de Tarot. Pourtant, à la même époque, les interdictions de jouer aux cartes foisonnent dans les plus anciens documents de différentes villes. De, plus la fabrication des moules en bois servant à imprimer ces jeux était chose fort laborieuse.

Il est logique que plusieurs milliers de jeux aient été produit à partir de ces moules. Il n’en reste que très peu. On comprend cela aisément et remarquant que le jeu de Jean-Pierre Payen n’existe plus qu’à trois exemplaires dans le monde aujourd’hui, alors qu’il fut édité en 1713. Jean –Pierre Payen était pourtant un Maître incontesté à son époque et il fabriqua beaucoup de jeux de tarot. Il est donc fort difficile d’affirmer que les jeux de Tarot sont apparus à la date du plus ancien jeu connu. De plus, de nombreuses croisades orientées contre les jeux furent menées à différentes époques et elles aboutirent à la destruction des jeux ainsi qu’à celle des moules en bois et du matériel ayant servi à leur fabrication.

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